Galerie
Sélection d’œuvres de Samuel Favarica
Une galerie où ces motifs graphiques nous égarent dans un univers baroque sans équivoque.
L’univers bigarré de Samuel Favarica s’apparente à un monde virtuel dans lequel l’artiste fait cohabiter, en un savant enchevêtrement, des références iconographiques venues d’orient comme d’occident, du passé comme du présent, de la mythologie comme du pop art, du spirituel comme du quotidien.
Le tout enluminé par une obsession du détail graphique et chromatique voire optique.
Édouard Baudry
Édouard Baudry, graphiste touche à tout, chercheur de sens du mot à l’image.
Impression numérique et acrylique sur métal
De grandes imprimantes UV à plat qui permettent l’impression sur des supports rigides comme des plaques métallisées en aluminium de type Dibond sont utilisées. Les tirages sont signés et numérotés allant parfois jusqu’à huit exemplaires (œuvres originales numérotées de 1 à 8/8), et quatre épreuves d’artistes au maximum (ou « EA » numérotées de I à IV/IV), avec ajout de motifs et d’éléments peints avant la pose d’un vernis à l’étuve.
Il est également procédé à la réalisation d’œuvres uniques.
Dessin à l’encre sur papier
Dessin (3D stéréoscopique) à l’encre sur papier
Anaglyphes, œuvres conçues pour être vues par le biais de lunettes aux filtres rouge et cyan pour en percevoir le volume. Réalisées à l’encre de Chine et à l’encre à l’alcool sur papier épais et marouflées sur bois ou sur toile de lin, un soin particulier est apporté à la pérennité du support.
L’effet de relief et de profondeur amené par la stéréoscopie, confère à la peinture une dimension insaisissable en révélant ce niveau de lecture supplémentaire.
Peinture et sculpture
Quel maelström a emporté l’esprit de Samuel Favarica ?
Né à Rouen en 1971, Samuel Carujo Fava Rica commence dès le début des années 90 à recouvrir dans sa globalité l’intérieur de son appartement de ses peintures et sculptures, par des bas-reliefs et l’agencement d’un fabuleux agglomérat de luxuriants objets hétéroclites.
Guidé par l’obsession de ne laisser le moindre souffle se glisser dans l’osmose absolue de ses créations, Favarica investit des cahiers, à l’encre de Chine rehaussée d’aquarelle, des façades ou des automobiles à la peinture aérosol, avant de peindre à l’acrylique sur toiles classiques et de produire des œuvres sur aluminium brossé verni à l’étuve.
Violemment colorées de rouges écarlates, de bleus inattendus, de verts livides où cohabitent des figures aux traits lourds et burinés qui s’entrelacent et se chevauchent sans jamais laisser le moindre espace vide, ses compositions par leur caractère singulier ainsi que par la multiplicité des techniques utilisées, donnent définitivement au spectateur le sentiment d’un baroquisme exacerbé.
Diaporama
Accès à une présentation comportant des productions récentes comme plus anciennes et quelques photographies de détails, ainsi qu’à une description des différentes techniques de réalisation des œuvres.