Présentation
Années 1990 à 2000
Belle est la Bête, 1993
Samuel Favarica entame sa production artistique au terme d’une adolescence vécue dans un contexte familial difficile.
Étudiant en 1989 à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (ENSAAMA), il abandonne brutalement ce cursus pour se consacrer à une activité quasi‑exclusive : la décoration obsessionnelle de l’ensemble de son appartement, dont il se met à peindre mobiliers, murs et plafonds. Il démarre également à cette époque la création de totems et bas‑reliefs à partir d’objets de récupération qu’il commence à accumuler ; couvre de ses motifs façades et automobiles. Remarqué précocement dans le milieu de l’art hors‑les‑normes, il participe à diverses manifestations et expositions collectives et finit par rejoindre tout le circuit des créateurs singuliers.
Rencontres
Suite à la rencontre de Caroline Bourbonnais, elle l’invite dès 1990 à montrer ses premières réalisations au Musée de la Fabuloserie à Dicy dans l’Yonne. En 1993, il est exposé au sein de la Collection Cérès Franco à Lagrasse puis à Montolieu dans la Coopérative‑Musée Cérès Franco, et rejoint en 1994 le Musée de la Création Franche de Bègles.
Laurent Danchin, critique d’art (notamment pour les magazines d’art Raw Vision ou Artension) et essayiste spécialiste de l’Art Brut, Art Outsider et Art Singulier, présente son travail lors de l’exposition collective Art Brut et compagnie : La face cachée de l’art contemporain qui a lieu à Paris en 1995 au Musée de la Halle Saint‑Pierre.
Bob, 1995
Acquisitions
L’œuvre de Favarica est présentée en permanence dans différents musées et collections particulières ouvertes à tous : Le Musée de la Création Franche à Bègles, La Fabuloserie à Dicy, le Musée des 4 Coins à Lapalisse et à Hauterives, Le Réservoir à Sète, le Musée Art et Déchirure à Sotteville‑lès‑Rouen et la Collection Cérès Franco à Lagrasse et Montolieu, groupement d’intérêt public (GIP).
Peinture aérosol au Musée des 4 Coins, Lapalisse, commune de l’Allier, 1997
Rex, volume fait de matériaux de récupération peints à l’acrylique, acquisition de la Collection Cérès Franco, 1993
Réalisations numériques
Années 2000
Au début des années 2000, Samuel Favarica s’investit dans la création numérique, réalisant des animations visuelles interactives, notamment de dessins vectoriels, et des montages et assemblages à partir de ses peintures.
S’appuyant sur la technologie Flash™, à l’origine développée par Macromedia, il conçoit alors des présentations ludiques de ses réalisations des années 1990, qu’il rend disponibles via l’Internet et qu’il édite aussi sur CD‑ROM.
En parallèle à la conception d’œuvres multimédia sur différents supports numériques et conjointement à la création de peintures, de volumes, de sculptures, et des réalisations à l’aérosol sur de grandes façades, il se consacre à la décoration globale de l’intérieur d’un atelier et appartement – mettant ainsi ses œuvres en situation pour le transformer en lieu de fête et d’exposition ouvert à tous.
Période japonaise
À partir de 2010
Lors d’un séjour au Japon en 2010, Samuel Carujo Fava Rica entreprend la réalisation de multiples dessins de voyage à l’encre de Chine et à l’aquarelle, au pinceau sur papier coton.
De cette série de dessins suivront des encres, des peintures numériques et des éditions d’œuvres originales d’inspiration japonaise d’abord, pour ensuite s’enrichir d’autres cultures – souvent orientales – et évoluer plus généralement vers une imbrication de figures mythologiques et allégoriques.
Favarica travaille aujourd’hui essentiellement à l’encre, encres de Chine et encres à l’alcool, sur du papier épais en fibres de coton et au grain torchon – parfois en rouleaux de grand format.
Lettre d’information
Inscription à ma lettre d’information :
Renseignez ce formulaire pour être averti par e-mail de mon actualité (vous pourrez vous désinscrire à tout moment).
Articles
Articles, textes et contenus rédactionnels par différents auteurs, collectionneurs ou critiques d’art.